Avec l’inscription de sa mention dans le code de l’Éducation dans les prochaines semaines, le métier de directeur d’école sera enfin reconnu.
Tous les directeurs seront concernés, y compris les collègues en charge d’une école à une seule classe. C’est donc bien l’ensemble de la profession qui va être valorisé.
Une formation obligatoire préalable dont les conditions seront arrêtées nationalement prochainement et la nécessité de figurer sur la liste d’aptitude avant toute prise de fonction seront désormais la règle, mais aussi la preuve qu’être directeur en 2023 est bien un métier à part entière.
Une avancée plus rapide dans la carrière (passage accéléré à l’échelon supérieur) est la mesure phare annoncée lors de la présentation des projets de décrets la semaine passée. La rétroactivité ne sera toutefois pas de mise et le gain régulier de 3 mois ne sera possible qu’à compter de la prochaine rentrée scolaire. Les collègues en fin de carrière avec de nombreuses années de direction ne pourront donc pas valoriser pleinement cette avancée, a contrario des directeurs en début de carrière. Mais elle permettra d’attirer de jeunes collègues qui hésitent aujourd’hui à l’aube du mouvement, à prendre une direction d’école, ne voyant dans cette fonction que responsabilités, charges et stress sans contrepartie financière intéressante. A ce sujet, il n’est toujours toutefois pas fait mention d’une grille de rémunération spécifique comme le laissait entrevoir la loi RILHAC.
La délégation de compétences, sa forme et son contenu, ne figurent pas non plus dans les projets de texte. L’agenda social avec la redéfinition prochaine des missions des Inspecteurs de l’Éducation Nationale sera nous l’espérons le moment opportun, pour écrire enfin, cette délégation qui nous permettra de mieux gérer au quotidien, avec toute l’expérience et la connaissance que nous avons, avec nos équipes, de nos écoles.
Enfin, le concept d’autorité fonctionnelle devra être explicité pour borner le rôle du directeur d’école dans l’exercice de ses missions.
Le SNE et le S2DÉ seront reçus prochainement au Ministère de l’Éducation et ne manqueront pas de se faire préciser ces projets de décrets et veilleront, à cette occasion, à défendre tous les directeurs notamment ceux en poste depuis des années qui ne trouvent pas, à ce stade, la reconnaissance attendue et promise par la loi RILHAC, reconnaissance que nous méritons.
Laurent Hoefman
Président du SNE
06 61 08 61 09
Thierry Pajot
Secrétaire National du S2DÉ
07 49 54 44 59
Tous les directeurs seront concernés, y compris les collègues en charge d’une école à une seule classe. C’est donc bien l’ensemble de la profession qui va être valorisé.
Une formation obligatoire préalable dont les conditions seront arrêtées nationalement prochainement et la nécessité de figurer sur la liste d’aptitude avant toute prise de fonction seront désormais la règle, mais aussi la preuve qu’être directeur en 2023 est bien un métier à part entière.
Une avancée plus rapide dans la carrière (passage accéléré à l’échelon supérieur) est la mesure phare annoncée lors de la présentation des projets de décrets la semaine passée. La rétroactivité ne sera toutefois pas de mise et le gain régulier de 3 mois ne sera possible qu’à compter de la prochaine rentrée scolaire. Les collègues en fin de carrière avec de nombreuses années de direction ne pourront donc pas valoriser pleinement cette avancée, a contrario des directeurs en début de carrière. Mais elle permettra d’attirer de jeunes collègues qui hésitent aujourd’hui à l’aube du mouvement, à prendre une direction d’école, ne voyant dans cette fonction que responsabilités, charges et stress sans contrepartie financière intéressante. A ce sujet, il n’est toujours toutefois pas fait mention d’une grille de rémunération spécifique comme le laissait entrevoir la loi RILHAC.
La délégation de compétences, sa forme et son contenu, ne figurent pas non plus dans les projets de texte. L’agenda social avec la redéfinition prochaine des missions des Inspecteurs de l’Éducation Nationale sera nous l’espérons le moment opportun, pour écrire enfin, cette délégation qui nous permettra de mieux gérer au quotidien, avec toute l’expérience et la connaissance que nous avons, avec nos équipes, de nos écoles.
Enfin, le concept d’autorité fonctionnelle devra être explicité pour borner le rôle du directeur d’école dans l’exercice de ses missions.
Le SNE et le S2DÉ seront reçus prochainement au Ministère de l’Éducation et ne manqueront pas de se faire préciser ces projets de décrets et veilleront, à cette occasion, à défendre tous les directeurs notamment ceux en poste depuis des années qui ne trouvent pas, à ce stade, la reconnaissance attendue et promise par la loi RILHAC, reconnaissance que nous méritons.
Laurent Hoefman
Président du SNE
06 61 08 61 09
Thierry Pajot
Secrétaire National du S2DÉ
07 49 54 44 59